Le rapport 2018 de l’inspection générale des finances (IGF) a révélé de graves irrégularités dans la gestion financière et comptable des universités d'Abomey- Calavi et de Parakou.

Les ressources publiques mises à la disposition des universités d'Abomey-Calavi et de Parakou depuis trois ans, sont mal gérées. C'est ce que révèle l'audit de la gestion de ces hauts lieux de savoir.

Selon la parution du lundi écoulé du quotidien du service public, le rapport 2018 de l’inspection générale des finances (IGF) a révélé de graves irrégularités dans la gestion financière et comptable des universités d'Abomey- Calavi et de Parakou. A en croire ce rapport, la gestion de ces deux centres de formation n’a pas été catholique au cours des années 2015, 2016 et 2017.

En effet, l’IGF soulève que la plupart des établissements de formation et de recherche qui dépendent de ces universités ont recours aux vacataires alors qu’aucun contrat n’a été signé avec ces derniers. Ceux-ci sont payés dans le prélèvement de l’acompte basé sur le Bic qui consiste à prélever 1% ou 5% des salaires de ceux-ci selon que l’enseignant dispose d’un IFU ou non.

D'après le même rapport, les informations concernant les créances et les dettes, la rétrocession partielle des ressources propres et celles provenant du budget national par le Rectorat aux entités universitaires ne sont pas fiables. A tout cela, il faut ajouter le non-respect des procédures en matière d’exécution du budget, des dépenses publiques et le défaut du prélèvement de la TVA à la source. Aussi, faut-il remarquer, la non mise en place du Conseil d’université qui est l’organe délibérant ou du Conseil d’administration envisagé par les réformes en cours. Encore un parfum de scandale en perspective.

E. G.
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