Pour une rentrée scolaire 2020-2021 apaisée, le  Collectif des pré-insérés : CoNEPIB-MESTFP (le Collectif national des enseignants pré-insérés du Bénin) et CEPI-MEMP (Collectif des enseignements pré-insérés) a présenté vendredi 28 août 2020 dernier ses doléances aux membres du Conseil National de l’Éducation (CNE).

De façon concrète, le collectif a exprimé la marginalisation dont ses membres feraient l’objet dans les écoles, des traitements peu valorisants du point de vue des émoluments, du délai du contrat et de la question des déploiements tous azimuts. Ils ont aussi parlé, avec les membres du CNE, de la situation de leurs collègues non déployés et du dernier test dont les résultats ne sont pas toujours proclamés. Plus loin, le collectif a fait part de ses doléances pour une gestion efficace de la situation des enseignants pré insérés. Des propositions qui seront à même de rendre performant le système éducatif national.

Des propositions concrètes

Leurs propositions ne manquent pas de pertinence. Il s'agit entre autres de faire passer le contrat des pré-insérés de 9 sur 12 mois à 12 sur 12 mois et de revoir à la hausse les salaires payés aux pré-insérés l’année dernière à compter de cette année scolaire 2020-2021.

Le maintien au poste des enseignants pré-insérés de l’année scolaire écoulée, sauf ceux qui exprimeront le désir de mutation, le déploiement en priorité des collègues dans la base de données restés non déployés l’année dernière et la proclamation des résultats du dernier test pour fixer les collègues sur leur sort.

Ils ont également souhaité que la prime de rentrée soit payée aux enseignants pré insérés au même titre que les ACE et APE, vu que c’est une prime qui n’est pas liée à la carrière mais plutôt à la fonction.

Par ailleurs, les responsables du CNE ont rassuré les représentants du collectif que leurs doléances seront transmises à qui de droit.

Adonaï ANANI 
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