Poursuivis pour les faits de complicité de faux et usage de faux en écritures publiques, escroquerie et complicité d’escroquerie, l’Ivoirien Kalifala TOURÉ alias David et Razacki Liadi LAWANI devront attendre la prochaine session de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour être situés.

L’audience criminelle de l’accusé Kalifala TOURÉ alias David et de Razacki Liadi LAWANI n’a pas été utile vendredi 3 juillet 2020 dernier devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), informe le quotidien La Nation. Après un premier report le jeudi 18 juin 2020 dernier, le dossier a été à nouveau renvoyé à une session criminelle ultérieure de la Cour pour défaut d’Avocat de la défense.

Poursuivis pour les faits de complicité de faux et usage de faux en écritures publiques, escroquerie et complicité d’escroquerie, l’Ivoirien Kalifala TOURÉ alias David et Razacki Liadi LAWANI devront attendre la prochaine session de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour être situés. L’audience criminelle du vendredi 3 juillet dernier n’a pas été utile. Le dossier a été renvoyé à une session ultérieure.

Ce deuxième renvoi est surtout dû à l’absence d’Avocat devant assurer la défense de Kalifala TOURÉ alias David qui était seul à la barre vendredi dernier. Or, la présence d’un conseil aux côtés de l’accusé est indispensable en matière d’audience criminelle. Face à cette difficulté, il n’a pas été possible pour la Cour de céans d’avancer.

Celle-ci a fait le constat de la défaillance d’Avocat et a décidé purement et simplement de reporter l’examen de l’affaire à une session criminelle ultérieure de la CRIET. Le dossier avait été une première fois renvoyé le 18 juin dernier pour empêchement de certains juges de la formation de jugement. Certains Magistrats programmés en effet pour connaître du dossier avaient eu à poser par le passé des actes dans la procédure au niveau de la chambre des libertés et de la détention de la CRIET.

Quid des faits?

Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2016. En effet, Kalifala TOURÉ alias David se dit ancien militaire ivoirien. Il prétend avoir fui son pays d’origine avec sa compagne de nationalité guinéenne sans prendre sur lui ses effets personnels et ses actes d’état civil. En raison des difficultés qu’il aurait avec les actuelles autorités de la Côte d’Ivoire, il s’est installé au Bénin courant 2016. Pendant son séjour dans un hôtel à Parakou, il a fait la connaissance de Razacki Liadi LAWANI, le gérant dudit hôtel à qui il a exprimé le besoin d’avoir un acte de naissance avec un nom béninois.

Il a réussi à se faire établir frauduleusement l’acte de naissance avec un faux nom béninois. Ce qui lui a permis de se faire établir une carte nationale d’identité béninoise à Parakou puis un certificat de nationalité. Depuis lors, Kalifala TOURÉ David, sous le nouveau nom béninois, s’est donné comme activité d’annoncer via Internet de fausses alertes d’attentats terroristes aux autorités des pays de la sous-région. Il se fait transférer par ce moyen de l’argent par les autorités en charge de la sécurité de ces États. Il tentait à nouveau d’extorquer les fonds aux autorités nigérianes quand il a été appréhendé au niveau de la frontière de Sèmè-Kraké dans la commune de Sèmè-Podji. Il sera arrêté avec son acolyte Razacki Liadi LAWANI puis placé sous mandat de dépôt le 15 juin 2016.

Adonaï ANANI 
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