Le Boss avisera bientôt. Et la suite relève de l’évidence. “Le destin mêle les cartes et nous jouons.” disait Arthur Schopenhauer. TALON a déjà ses cartes en mains. Il ne lui reste qu’à briguer un second mandat et continuer à assumer son destin de Président de la République.

Patrice TALON avait promis d’aviser. Pressé de lever le mystère sur son positionnement en 2021, le Président garde le suspens sur son projet politique. Mais les curiosités n’ont pas tari. Et les spéculations ont même mis en vedette des devins politiques. TALON honorera-t-il le starting-blocks de sa lumineuse présence ? Alors que des ambitions présidentielles s’échappent bruyamment des vannes anti-rupture sur fond de discours vagues trainant l’illusion, le Chef de l’État garde le rythme du silence.

Plusieurs fois convié par les médias à ôter le couvercle du tréfonds de son désir présidentiel, la légende de la rupture tient sa planche secrète. Et la question tenace et irrésistible continue de provoquer une sourde agitation. La vérité et l’évidence semblent pourtant se construire sur l’obstination des faits qui légitiment un nouveau triomphe pour TALON.

Dans la République en pleine métamorphose, s’installe la logique d’une candidature du Grand Réformateur. Tous les clignotants sont au vert pour TALON. Bilan brillant, explosion démographique des rupturiens avec des adhésions massives aux deux blocs de la mouvance, performances sociales en hausse, asphaltage inédit, fin du délestage sauvage, lutte impitoyable contre la corruption, assainissement des finances publiques, remontée spectaculaire au plan international grâce à une diplomatie innovante réaliste, offensive et ambitieuse. Le modèle de gouvernance cultivée sur le terreau des réformes assure la notoriété du pouvoir et élève au rang d’obligation, une nouvelle  candidature de Patrice TALON. Sans tambours ni trompettes, le Chef de l’État, architecte de la rupture, apporte sa touche vertueuse à la République, loin du populisme et de l’habituel vacarme stérile naguère érigés en mode de gouvernance.

TALON n’a pas le choix. Il est face à un impératif politique, celui de descendre dans l’arène pour un renouvellement de bail à la Marina. Le patron du Nouveau Départ ne doit pas se dérober à ce devoir. Sauf tremblement de terre, il doit se lancer dans la course en 2021. En appuyant sur le bouton des réformes, TALON a dû traverser des orages pour faire de ce premier mandat un moment de l’Histoire. Il n’a plus besoin de la jauge de popularité pour briguer la présidence une deuxième fois. Malgré l’empilement d’évidences positives, le géniteur de réformes historiques préfère néanmoins se concentrer sur ses chantiers de développement. La ronde de quelques obsédés impénitents du fauteuil présidentiel, rêveurs invétérés, n’altère pas la sérénité du Président.

TALON a désormais les clés de son avenir à la Marina. La prévisible tempête de début de mandat a cédé à une météo favorable à sa présence dans le starting-blocks l’an prochain. Le Boss avisera bientôt. Et la suite relève de l’évidence. “Le destin mêle les cartes et nous jouons.” disait Arthur Schopenhauer. TALON a déjà ses cartes en mains. Il ne lui reste qu’à briguer un second mandat et continuer à  assumer son destin de Président de la République.

Sulpice Oscar GBAGUIDI

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