Selon les explications données par le Directeur général, cet incident malheureux est la conséquence directe de la suppression de certaines faveurs indûment accordées à ces pénitenciers.
Sèdjro Jiles YEKPÈ, le Directeur général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin (APB), est sorti de son mutisme le vendredi 8 mai 2020. L'homme a réagi suite au soulèvement des geôliers de la maison d'arrêt internationale d'Akpro-Missérété et explique les raisons. Un incident survenu le mardi dernier.
Selon les explications données par le Directeur général, cet incident malheureux est la conséquence directe de la suppression de certaines faveurs indûment accordées à ces pénitenciers.
Lire quelques extraits des propos du Directeur de l'APB
« Ce mardi, il a été organisé à la prison civile d’Akpro-Missérété, une fouille de quelques bâtiments. A l’issue de cette opération, 76 téléphones portables ont été saisis, de même que 3 modems de connexion Wi-Fi haut débit. Disons que ces appareils ont été saisis auprès des détenus qui ont été condamnés pour des faits de cybercriminalité. Malheureusement, depuis leur position en détention, ils continuent leur sale besogne.
Ces cybercriminels donc, n’étant pas contents d’avoir perdu leurs outils de travail ont convaincu et ont eu l’adhésion de quelques-uns de leurs affilés pour passer à l’action en montrant leur mécontentement. Ils ont saccagé beaucoup d’infrastructures y compris même l’infirmerie pénitentiaire.
S’il est vrai que dans la journée du mercredi les forces de l’ordre présentes les ont laissé faire et n’ont eu aucune réaction, ce jeudi par contre, la Police Républicaine fortement représentée est passée à l’action en interpellant les meneurs qui ont continué bien sûr à saccager le peu d’infrastructures restants. Une seconde fouille a été organisée à l’issue de cette interpellation. Tout comme la veille, 84 autres portables ont été saisis et 02 modems de connexion Wi-Fi haut débit.
Je peux vous dire qu’actuellement, les forces de sécurité sont présentes sur les lieux, la sécurité est vraiment renforcée et le travail se fait avec beaucoup de professionnalisme. »
Adonaï ANANI
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