On estime que 200 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi des mutilations génitales féminines, qui sont pratiquées dans au moins 27 pays africains et certaines parties de l'Asie et du Moyen-Orient.

Les contrevenants risquent jusqu'à trois ans de prison ferme. C'est ce que prévoit la nouvelle réglementation contre les mutilations génitales féminines au Soudan. Les auteurs de mutilations génitales féminines (MGF) au Soudan risquent jusqu'à trois ans de prison après que le pays a adopté une loi criminalisant cet acte.

Le gouvernement soudanais a approuvé un amendement à sa législation pénale le 22 avril 2020, déclarant que toute personne pratiquant des MGF à l'intérieur d'un établissement médical ou ailleurs encourt une peine de trois ans d'emprisonnement et une amende. La loi a été saluée par les militants des droits humains dans le pays, certains disant qu'elle a inauguré une «nouvelle ère» pour les droits des femmes dans le pays.

«La prévalence des MGF au Soudan est l'une des plus élevées au monde. Il est maintenant temps de recourir à des mesures punitives pour garantir que les filles sont protégées de cette pratique tortueuse », a déclaré Faiza MOHAMED, Directrice régionale pour l'Afrique d'Egalité Maintenant.

«Le fait d'avoir une loi contre les mutilations génitales féminines constitue un élément dissuasif important. Cependant, le Soudan peut être confronté à des difficultés dans l'application de la législation. Les gens qui croient encore à cette pratique pourraient ne pas signaler les cas ou agir pour arrêter les MGF lorsqu'ils savent que cela se produit. »

On estime que 200 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi des mutilations génitales féminines, qui sont pratiquées dans au moins 27 pays africains et certaines parties de l'Asie et du Moyen-Orient. Les filles peuvent saigner à mort ou mourir d'infections, tandis que les mutilations génitales féminines peuvent également entraîner des complications mortelles lors de l'accouchement plus tard, selon des experts de la santé.

Adonaï ANANI 
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