En perspective aux élections législatives du 11 janvier 2026, la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) place l’éducation au centre de son projet politique, convaincue qu’elle demeure le socle du développement durable d’une nation. Le parti rappelle que l’animation de la vie politique impose aux formations politiques la responsabilité d’orienter l’action gouvernementale vers la formation de citoyens compétents et épanouis. 

À l’issue de son analyse, la FCBE déplore plusieurs dysfonctionnements du système éducatif béninois, notamment l’inadéquation des programmes scolaires aux réalités nationales, les insuffisances de l’éducation inclusive, la gestion des cantines scolaires, de la petite enfance, de la carrière des enseignants, ainsi que les difficultés liées aux stages et aux examens nationaux dans les universités privées. Pour y remédier, les élus FCBE promettent de s’attaquer aux causes structurelles, d’introduire les langues nationales dans l’enseignement formel et d’encadrer par une loi le recrutement des enseignants, tout en mettant fin à l’appellation « aspirant au métier d’enseignant », jugée incompatible avec la déontologie du secteur. 

S’agissant de l’enseignement supérieur, la FCBE propose une réforme ambitieuse des œuvres universitaires, visant l’amélioration des transports, la construction de résidences universitaires et la protection du caractère public des structures sociales. Le parti plaide également pour une révision équitable des critères d’attribution des bourses, une nouvelle approche de la désignation des recteurs, le respect rigoureux du système LMD, la suppression des examens nationaux pour les étudiants du privé et le renforcement des partenariats entre universités publiques et privées. 

Sur le volet de l’emploi, la FCBE entend s’attaquer au chômage des jeunes, à la précarité professionnelle et aux suppressions massives d’emplois, à travers la révision des lois sur l’embauche, la priorité accordée aux nationaux et la clarification des rôles dans la fonction publique. Le parti annonce enfin son engagement en faveur de la création de fonds de soutien aux entreprises en difficulté, de l’accès des jeunes à la terre et de l’appui à l’innovation et à l’entrepreneuriat, avec pour objectif de bâtir une économie plus juste et génératrice d’emplois durables. 

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L’éducation est pilier central du développement d’une Nation. Partant, amener le gouvernement à y investir est une obligation pour les formations politiques qui aux termes de la constitution, ont l’impérieuse mission de l’animation de la vie politique. La Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) entend amener le gouvernement à miser sur la formation et la promotion de citoyens bien formés. 

Le Diagnostic fait par notre parti montre que les programmes scolaires actuels (l’approche par compétence) ne sont pas adaptés à nos réalités, l’éducation des minorités (les handicapés toutes catégories confondues) , la gestion des cantines scolaires, la scolarité de la petite enfance, la gestion de la carrière des enseignants, le stages des étudiants, les examens nationaux des étudiants des universités privées, l’éducation civique, la formation professionnelle…sont autant de préoccupations sur lesquels l’exécutif à des choses à revoir selon notre parti. 

L’éducation étant un droit fondamental, les élus FCBE se donneront le devoir de se pencher sur les vrais problèmes qui se posent dans le secteur. Ils œuvreront à l’introduction des langues locales dans le système éducatif formel. Codifier le mode de recrutement des enseignants en adoptant une loi sera un cheval de bataille pour notre formation. L’appellation  »aspirant au métier d’enseignant » n’est pas appropriée aux exigences et à la déontologie du milieu. Ce vocable devra être banni. 

Pour la FCBE, il est important de restructurer les œuvres universitaires dans le sens de leur amélioration (moyens de transport, construction de résidence universitaire). Une loi pourrait permettre de mieux réorganiser les choses. 

Les élus FCBE se battront contre toute privatisation des structures sociales universitaires et travailleront à la revue des conditions d’attribution des bourses et secours universitaires avec à la clé l’adoption d’une loi en la matière. Toujours dans l’enseignement supérieur, la FCBE propose de revoir le mode de désignation des recteurs des universités publiques qui doivent être élus ou désignés selon les critères par les enseignants. Le respect minutieux des exigences du système LMD, la suppression des examens nationaux pour les étudiants du privé, la promotion du partenariat entre les universités publiques et privées, la création de centre de suivi et de recherche sont autant de mesures que notre parti aidera à prendre. 

Tenant compte de la bonne expérience du passé, il faut revenir à la gestion de l’éducation par un seul ministère au lieu de plusieurs et supprimer le Conseil National de l’Education tout en rendant obligatoire l’enseignement maternel. Il devient un impératif de mettre l’enseignement technique et professionnel dans le cursus. 

Quant à la problématique de l’emploi, le chômage des jeunes reste s’impose comme exigence à régler. Les suppressions massives d’emplois, la précarité de l’emploi, la gestion des carrières, l’embauche du personnel étranger, la retraite d’office…autant de préoccupations auxquels la FCBE pense trouver de solutions pendant le mandat de ses élus. 

En effet, il devient un impératif de réviser la loi sur l’embauche afin de sécuriser à la fois l’employeur et l’employer. Au regard de la situation dans notre pays, il faut une loi pour prioriser les nationaux dans les recrutements aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. La relecture de la loi sur la fonction publique et la séparation des fonctions politiques des fonctions administratives devra permettre de dissiper une grande confusion. Il faudra rétablir les formations en cours d’emploi et débloquer les avancements dans la fonction publique. L’État a l’obligation d’aller au secours des entreprises c’est pourquoi la FCBE à travers ses élus militera pour une loi portant création d’un fonds de soutien et de secours aux entreprises en faillite ou en difficultés dans le but de sauvegarder des emplois. 

Il urge de relire le code foncier en y mettant des dispositions qui facilitent l’accès des jeunes à la terre notamment dans les zones agricoles. 

Les élus s’investiront dans la création d’un fonds d’appui à l’innovation, la création et à la recherche pour jeunes entrepreneurs. 

A. J. T.
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