Dans un récent communiqué de presse, l’agence des Nations Unies chargée de la lutte contre le VIH/Sida (ONUSIDA) s'est indignée contre les stérilisations et avortements forcés de femmes vivant avec le VIH.

L’agence des Nations Unies chargée de la lutte contre le VIH/Sida (ONUSIDA), s'est indignée contre les stérilisations et avortements forcés de femmes vivant avec le VIH. Des pratiques peu recommandables qui s'opèrent fréquemment dans toutes les contrées du monde. Les femmes vivant avec le VIH dans le monde se battent depuis plusieurs années pour la reconnaissance de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, y compris leur droit de fonder une famille et d’avoir des enfants.

Cependant, au fil des ans, il y a eu beaucoup trop d’exemples de stérilisations forcées et d’avortements forcés », a déclaré l’ONUSIDA dans un récent communiqué de presse.

La femme au coeur des grands enjeux mondiaux

Aucune merveille ne se produit ex Nihilo. Cette indignation de l'ONUSIDA est venue à point. Car elle intervient à quelques semaines de la tenue la soixante-quatrième session de la Commission de la condition de la femme. Une réunion qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York dans ce mois de  mars. Les gouvernements ont adopté la Déclaration et la Plateforme d’action de Beijing sur l’autonomisation des femmes.


« Les gouvernements ont convenu et se sont engagés à faire respecter les droits fondamentaux de toutes les femmes et à protéger et préserver leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs », a noté l’ONUSIDA.

L’agence onusienne a rappelé que ces droits comprennent le droit de fonder une famille et d’avoir des enfants, le droit de décider du nombre et de l’espacement de leurs enfants, le droit à l’autonomie en matière de procréation et le droit d’accéder à des services de qualité pour soutenir leurs choix en matière de santé génétique, sur la base de leur consentement informé et volontaire.

Adonaï ANANI 
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