La Cour constitutionnelle a donné son assentiment à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) pour un réaménagement mesuré du calendrier électoral en vue des législatives de 2026. Réunie en audience plénière spéciale ce mercredi 5 novembre 2025, la Cour constitutionnelle a examiné une requête déposée par le président de la CENA, Sacca LAFIA, qui sollicitait une autorisation officielle pour une adaptation circonstanciée du planning électoral. A l’issue des débats, elle a reconnu la légitimité d’ajuster les délais, afin de préserver la fluidité des procédures administratives et de garantir l’intégrité du processus.
Selon les éléments avancés par la CENA, ce réaménagement s’inscrit dans une logique de continuité opérationnelle, sans altérer les échéances fondamentales ni compromettre le droit des candidatures.
Concrètement, la période initialement fixée du 8 au 12 novembre 2025 est reportée du 15 au 19 novembre 2025. Cette marge temporelle supérieure permettrait aux parties prenantes d’achever les formalités de dépôt avec une meilleure armoire résonante des exigences légales et des garanties procédurales.
La décision de la Cour constitutionnelle s’inscrit également dans une perspective d’anticipation des aléas administratifs, sanitaires ou logistiques susceptibles d’affecter la tenue sereine des opérations électorales. Elle réaffirme, par là même, la primauté du cadre constitutionnel et du respect scrupuleux des délais afin d’éviter toute entrave au droit fondamental de vote et à la légitime conduite des institutions.
En ce sens, la CENA est invitée à communiquer rapidement les nouvelles dispositions et à assurer la transparence du processus de candidature.
Les acteurs politiques et civils seront sans doute attentifs à l’application rigoureuse de ce réaménagement, qui vise à concilier efficacité administrative et préservation des garanties démocratiques.
David DOLTAIRE
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