Les vingt-huit fiches de parrainage seraient désormais au complet. Le candidat Renaud AGBODJO, dans une mise en scène soigneusement orchestrée, aurait déposé la dernière fiche manquante à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), assisté d’un Huissier censé attester la véracité de l’acte.
Mais qui peut encore y croire ?
Car derrière cette vidéo millimétrée, tout semble indiquer une illusion parfaitement maîtrisée. Une séquence travaillée, vraisemblablement construite à l’aide de technologies d’intelligence artificielle, sans aucune validation officielle. Un simulacre politique qui cherche moins à informer qu’à impressionner, convaincre, ou manipuler l’opinion.
Pourquoi ne pas simplement dire la vérité ? Pourquoi entretenir le flou, quand le peuple réclame la clarté ? Ce peuple qui observe, qui questionne, qui exige des preuves tangibles. Ce peuple qui mérite des faits, pas des effets.
Si les vingt-huit parrainages ont réellement été réunis, la preuve est simple : la CENA délivre une fiche de complétude lorsqu’un dossier est effectivement complet. Ce document, et lui seul, peut mettre fin aux spéculations.
Alors, pourquoi ne pas la rendre publique ?
La sincérité démocratique se mesure à ce geste-là : présenter la vérité sans artifice, sans mise en scène. À force de fabriquer des images, on finit par perdre le sens. Et le sens, ici, c’est celui de la transparence politique car la démocratie ne s’accommode jamais de l’ambiguïté.
Deo-Grathias Jolidon OUSSOUKPEVI
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