À l'occasion deuxième numéro du Gouvernement Face à la Presse, le ministre porte-parole du gouvernement est revenu sur tous les sujets de l’actualité nationale au cours du mois.

La salle de conférence du Ministère des affaires Étrangères et de la Coopération a abrité le vendredi 21 février 2020 le deuxième numéro du GFP. À cette occasion, le porte-parole du gouvernement est revenu sur tous les sujets de l’actualité nationale au cours du mois. Pour rester en phase avec la célébration des 30 ans de la conférence nationale, le ministre Alain OROUNLA a échangé avec les hommes des médias, sur la dernière sortie du Chef de l’État, le renforcement des acquis démocratiques sous le Président Patrice TALON.  

<< Le Chef de l’État a fait une sortie opportune et pédagogique qui rappelle que son leadership s’inscrit dans l’enracinement des principes fondamentaux de cette conférence historique », a déclaré le ministre Alain OROUNLA. Selon lui, des élections démocratiques ont été organisées depuis le renouveau démocratique et quel que soient les reproches que l’on pourrait adresser au fonctionnement et à la transparence de ces élections, elles ont quand-même abouti plus d’une fois à l’alternance au sommet de l’État. Ainsi rappelle-t-il, que grâce à cela, notre pays a pu connaître trois présidents différents à la tête de l’Etat.

<<Ce qui est très appréciable. Il y en a qui ont organisé et qui l’ont perdu. C’est pour dire que la démocratie fonctionne >>, a constaté le porte parole du gouvernement. Toutefois, à l'en croire, il est unanimement constaté que la Constitution issue de cette conférence des forces vives de la Nation a manifesté des insuffisances. A cet effet, la plupart des acteurs politiques ont admis et reconnu la nécessité de réviser cette Constitution du 11 décembre 1990. C’est une preuve évidente que, cette constitution n’était pas parfaite.

<<C’était le premier signe. Le 2e signe, est que les résolutions de la conférence des forces vives de la nation, ont donné un système politique qui dressait le lit à une corruption galopante. Le système politique était conçu de telle façon que les acteurs investissaient dans ce fonds de commerce politique pour se retrouver à des postes de responsabilité et loin de conduire une politique cohérente de développement de la nation, ils se contentaient de confisquer les ressources limitées de notre pays et de les redistribuer à quelques populations qui se croyaient privilégiées cependant que le pays n’avançait pas », a-t-il fait savoir.

E. G.
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