Face à la presse, le porte parole du gouvernement a fait une précision importante pour démontrer que ce sont les libertés nocives, pour ne pas dire le libertinage, qui ont été supprimées ; plutôt que les libertés fondamentales acquises de hautes luttes en 1990.

Le ministre porte-parole du Gouvernement Alain OROUNLA a animé le vendredi 21 février 2020 le deuxième acte du Gouvernement Face à la Presse. Au cours de ce rendez-vous, il a discuté des acquis de la conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990 et des préparatifs des prochaines élections communales.

Face à la presse, le porte parole du gouvernement a fait une précision importante pour démontrer que ce sont les libertés nocives, pour ne pas dire le libertinage, qui ont été supprimées ; plutôt que les libertés fondamentales acquises de hautes luttes en 1990. En effet, il a expliqué que sous le Président Patrice TALON, la liberté de mal gérer les ressources de l’État sans rendre compte, la liberté de voler l’État, la liberté de faire grève en laissant des patients mourir dans les hôpitaux, ont été supprimées. Pour lui, aucune loi votée au Bénin ne remet en cause les libertés.

<< il y a eu des réformes dont l’objectif est de moderniser notre démocratie, car au nom de la démocratie plusieurs crimes économiques ont été commis>>, a-t-il dit. À l'en croire, la démocratie béninoise est crédible à travers l’organisation à bonne date des élections. << Les Institutions fonctionnent. Les élections que le régime du Président Patrice TALON organise sont à bonne date, les financements de ces élections sont décaissés. A titre d’exemple, la date des élections communales et municipales à venir est fixée suffisamment longtemps à l’avance pour que toutes les formations politiques se préparent pour y aller, la CENA a annoncé qu’elle a eu le financement alors que nous avions été habitués à un suspense pré-électoral… >>, a expliqué Alain OROUNLA. 

Les acquis de la conférence sauvegardés à travers le requiem du marchandage politique  

Selon le ministre des communication et de la poste, le Président de la République a joué sa partition, les formations politiques enregistrées iront toutes aux prochaines élections communales, et l’un des résultats de cette crédibilité c’est que naguère tout le monde se mettait dans la danse pour négocier et renégocier des voix et que aujourd’hui au regard des critères objectifs et transparents posés, il y a certaines formations politiques qui déclarent forfait et qui reconnaissent, qu’ils ne sont plus en crédibilité pour recueillir le suffrage des électeurs. Ainsi, affirme-t-il que Patrice TALON a apporté le plus qu’il manquait aux acquis de la conférence nationale.

<<Le Président de la République et son gouvernement reconnaissent le droit à la nostalgie à ceux qui ont été acteurs et ou témoins de cette conférence qui ne va pas à elle seule faire le développement du Bénin. Toujours est-il que le Président prend sa part dans l’histoire en ayant le courage de mettre des mots sur les maux et de proposer une thérapie de choc mais qui donne des résultats. Ce n’est pas un monarque c’est un démocrate. >>, a-t-il conclu.

E. G.
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