Le mardi 1er juillet 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a vu défiler deux prévenues, Faridath et Déborah, ainsi qu'un livreur, tous impliqués dans une affaire de vente illégale de produits pharmaceutiques, notamment des produits abortifs, via les réseaux sociaux. Selon bip radio, les jeunes femmes sont accusées d'avoir orchestré un système clandestin de commercialisation de médicaments prohibés, défiant ainsi les lois en matière de santé publique.
Faridath, présentée comme grossiste, et Déborah, qui gérait les communications et le démarchage des clients, auraient mis en œuvre un réseau illicitement structuré. Cette dernière recevait une commission de 5.000 francs CFA par transaction, attirant ainsi de nombreux acheteurs.
Le livreur, un étudiant, a été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à remettre un colis à une cliente enceinte. Interrogé, il a soutenu qu’il ignorait la nature illicite des produits qu’il acheminait, n’admettant aucune culpabilité.
Les deux femmes, quant à elles, ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, suscitant une certaine clémence au sein de leur défense. Le Ministère public a requis deux ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende de deux millions de francs CFA pour chaque prévenue, tout en appelant à la relaxe du livreur, le mettant en bénéfice du doute.
L'affaire a été renvoyée au 14 octobre 2025 pour délibération.
Roger DEDOME
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