Le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, a fait une analyse sur la fusion des partis Union Progressiste (UP) et Parti du Renouveau Démocratique (PRD), qui a donné naissance en 2022 à l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Trois années après cette union, la pérennité de celle-ci est mise en question, surtout par Me Adrien HOUNGBÉDJI qui défend la continuité légale de son ancien parti. 

L'argumentation du Porte-parole repose sur une distinction fondamentale entre les lois internes des partis et les lois républicaines. Selon lui, « les textes des partis politiques ne sont pas au-dessus des lois de la République ». Il fait référence à une décision de la Cour Constitutionnelle, ayant consacré la fusion, qui implique l'éradication des entités précédentes. En ce sens, tant l’UP que le PRD sont désormais considérés comme n’existant plus dans leur forme antérieure. 

Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a clarifié que, si des membres décident de se dissocier et de fonder un nouveau parti, ces derniers ne pourront pas revendiquer les attributs qui étaient les leurs. Il précise que cette interdiction perdurera sur une durée de quinze ans, en raison des accords régissant la fusion. 

La question de l'orientation politique future demeure en suspens. Huant les rumeurs d’un éventuel contentieux, le Porte-parole a soutenu qu’il est essentiel de patienter afin d’observer l’évolution de la situation. 

Sa conclusion renvoie à la complexité des dynamiques politiques, où des acteurs expérimentés devront, sans aucun doute, naviguer vers des solutions viables pour avancer dans ce paysage politique turbulent. 

David DOLTAIRE
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