Le gouvernement de la rupture s'engage désormais dans un processus de réforme du secteur de la boulangerie. Une initiative visant à garantir la qualité du pain, aliment de base de la population. Cette réforme, engagée par le ministère de l’Industrie et du Commerce, répond aux insuffisances persistantes qui minent ce secteur vital.
Actuellement en phase d’étude, ce projet ambitieux aspire à instaurer un cadre réglementaire, technique et sanitaire renouvelé et rigoureux. Il ambitionne non seulement de moderniser les pratiques de production, mais aussi de renforcer les normes de qualité et de sécurité alimentaire. Le pain, qui constitue un élément incontournable de l'alimentation quotidienne, mérite une attention particulière de la part des autorités publiques.
Les axes de la réforme se déclinent autour de plusieurs objectifs stratégiques. D'abord, il s'agit de consolider les outils juridiques existants tout en améliorant les normes de fabrication. Ensuite, la modernisation des conditions de production sera au cœur des initiatives à mener, accompagnée de l’introduction de techniques innovantes. Le déploiement de ces mesures vise à professionnaliser davantage un secteur chaotique, parfois affecté par des pratiques artisanales obsolètes.
À terme, cette étude devrait aboutir à des outils pratiques et concrets. Parmi eux figurent un guide technique pour l'installation d'unités de boulangerie, un manuel de bonnes pratiques de fabrication, ainsi qu'un mécanisme participatif pour la détermination des prix du pain, élaboré en concert avec les acteurs du milieu. En outre, le développement d'instruments capables de détecter les substances prohibées dans la farine, la pâte ou le pain représentera un véritable atout pour la sécurité sanitaire.
Ce projet de réformes, dont les contours se forment progressivement, apparaît ainsi comme un tournant nécessaire pour le secteur boulanger au Bénin, comme l’indique le Conseil des ministres du 21 mai 2025.
Précieux AGUETON
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