À la suite des récentes manifestations des jeunes travailleurs au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), une onde de choc s'est propagée à travers les médias et l’opinion publique. Il est impératif d'aborder ces problématiques avec une approche réfléchie et nuancée.
Tout d'abord, les jeunes envoyés à la GDIZ occupent prioritairement des postes en tant qu'apprentis. Leur statut ne leur confère pas les qualifications requises pour occuper des emplois pérennes. En effet, en étant en phase d'apprentissage, ces jeunes ne sont ni qualifiés, ni contractuels au sein de l'entreprise, ce qui les exclut naturellement des avantages liés aux postes de contractuels.
Il est essentiel de souligner que cette démarche est un dispositif de soutien mis en place par l'Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) pour favoriser l'intégration professionnelle des jeunes. Ce stage est une opportunité d’apprentissage, permettant aux participants d'acquérir des compétences qui, espérons-le, leur ouvriront les portes d'une future embauche.
Concernant la sécurité en dehors des locaux de l'entreprise, il convient de préciser que cette problématique ne relève pas de la responsabilité de la GDIZ. Pour pallier à toute inquiétude, des séances d’information sont organisées avant le départ des jeunes vers leur site d’apprentissage. Bien que des difficultés puissent survenir au cours de cette expérience, la manière dont chacune d'elles est gérée en collaboration avec l’employeur peut, finalement, faire toute la différence.
Ainsi, le débat autour des manifestations des jeunes travailleurs mérite d'être enrichi par ces clarifications, car la situation au sein de la GDIZ, loin d'être parfaite, regorge d'opportunités à saisir pour les jeunes en quête de succès professionnel.
David DOLTAIRE
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