L'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) lance sa première rentrée solennelle de la recherche agricole, prévue pour le 24 avril prochain. Cette initiative, soutenue par le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, vise à dynamiser et à structurer la recherche agricole dans un pays où les défis alimentaires demeurent cruciaux. 

Pourquoi une telle rentrée, pourrait-on demander ? 

Selon les déclarations du Directeur Général de l’INRAB sur les plateaux de la SRTB ce mardi 22 avril 2025 dans l’émission Bonjour Le Bénin, cette cérémonie symbolise le lancement d'une dynamique collective autour des enjeux qui caractérisent l’agriculture béninoise. En effet, coordonner la recherche agricole à l’échelle nationale est indispensable pour insuffler aux acteurs du secteur un sentiment d’urgence et d’engagement face aux défis liés à la production alimentaire, à la gestion des ressources naturelles et à l’adaptation aux changements climatiques. 

Notons que cette rentrée solennelle ne se limite pas à un simple discours. Elle sera agrémentée d’une exposition mettant en lumière les innovations technologiques développées par les chercheurs de l’institut. « Offrir une visibilité aux solutions que nous avons élaborées constitue une priorité », a affirmé un officiel de l’INRAB, soulignant ainsi la nécessité d’un dialogue entre chercheurs, agriculteurs et partenaires du développement. 

Les objectifs de cet évènement sont multiples : fédérer les acteurs autour des nouvelles orientations de la recherche, renforcer les collaborations avec des partenaires techniques et financiers, et engager directement les équipes dans leur mission de recherche. Il s’agit, en somme, de donner un coup de fouet à l’ensemble du Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA). 

En somme, la première rentrée solennelle de l’INRAB se profile comme un jalon décisif dans l’affirmation du rôle de la recherche agricole pour le bien-être de la population, rassemblant plus de 200 participants. 

À cette occasion, les acteurs seront invités à dialoguer sur les enjeux et priorités qui façonneront la future politique agricole du pays. 

David DOLTAIRE
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