L'augmentation récente du prix du ciment au Bénin, qui suscite une vive inquiétude au sein de la population et des revendeurs, n'a pas échappé à l'attention vigilante du gouvernement de la  rupture. Dans plusieurs régions, y compris l'Atlantique et le Zou, le paquet de ciment, auparavant fixé à 4.000 FCFA, a grimpé à 4.300 FCFA, voire plus, une hausse alarmante attribuée à la rareté du produit. 

Face à cette crise, le Président Patrice TALON a décidé de réagir rapidement. Pour contrer cette tendance et protéger les intérêts des consommateurs, il a ordonné la mise en place de contrôles inopinés sur les lieux de vente. 

La Direction départementale de l'Industrie et du Commerce a ainsi lancé une opération sur le terrain visant à déceler et décourager les pratiques abusives des commerçants peu scrupuleux. Des villes telles que Abomey, Bohicon, Covè, Agbangnizoun et Zogbodomey ont été ciblées dans le cadre de cette initiative. 

Les résultats de ces inspections ont révélé une réalité préoccupante : certains revendeurs, sans justification valable, augmentaient arbitrairement le prix. Bien que les responsables de ces établissements aient plaidé que l'augmentation provenait de l'usine, les autorités ont décidé d'agir fermement. 

Madame Rachidath ADÉGOKÉ, la Directrice départementale de l'Industrie et du Commerce du Zou, a ordonné la fermeture systématique des magasins où des irrégularités ont été constatées, convoquant les propriétaires à rendre compte de leurs actions devant une commission dédiée. 

Il est capital de rappeler que, selon l'arrêté interministériel du 17 juin 2022, le prix de cession du ciment est rigoureusement encadré. Toute infraction à ces dispositions est inacceptable, et le gouvernement Béninois entend faire respecter la loi pour garantir la protection des consommateurs face aux fluctuations injustifiées des prix. 

David DOLTAIRE
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