Les récentes déclarations du Président français, Emmanuel MACRON, concernant la menace que représente la Russie pour l'Europe, ont suscité une réaction virulente de la part du Kremlin. Le mercredi 5 mars 2025, lors d'un discours destiné à la Nation, MACRON a mis en garde contre les agissements de Moscou, qualifiant la Russie de “menace aux portes de l’Europe”. Il a dénoncé des actes d’agression allant de l'assassinat d'opposants au détournement du processus électoral dans des pays comme la Roumanie et la Moldavie, tout en accusant la Russie de mener des cyberattaques ciblées.
Faisant écho à son appel au renforcement des capacités de défense européenne, MACRON a proposé d'étendre la dissuasion nucléaire française à ses partenaires européens. Il a notamment déclaré : “Répondant à l'appel historique du futur Chancelier Allemand, j'ai décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen.” Un projet audacieux qui, si mis en œuvre, pourrait redéfinir l'architecture de la défense en Europe.
En réaction, Sergueï LAVROV, Ministre des Affaires étrangères russe, n’a pas tardé à qualifier les déclarations françaises de “menace claire”, soulignant ainsi la profondeur des tensions entre les deux Nations. Le Kremlin semble déterminé à ne pas laisser passer de telles accusations sans riposte. Ainsi, la situation s'envenime, chaque acteur se positionnant fermement sur le terrain de la rhétorique. Alors que le débat sur la sécurité européenne s'intensifie, la question demeure : ces échanges musclés conduiront-ils à une escalade des tensions ou permettront-ils d'établir un cadre de dialogue constructif ?
Roger DEDOME
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