La Cour Constitutionnelle du Bénin se penchera, le mardi 4 mars 2025, sur un recours visant David Koffi AZA, Dignitaire et prêtre du Fâ. Cette instance a été saisie par trois requérants : Judicaël A. GLÈLÉ, Prosper BODJRÈNOU et Olivier KOKO. Ils accusent le prêtre d’avoir gravement porté atteinte à la Constitution en interprétant de manière contestable les révélations du Bénin Tofa 2025. Enregistré sous le numéro 0099/031/Rec-25 le 17 janvier 2025, ce dossier a été inscrit à l’ordre du jour de la première chambre afin de préparer son examen.
Les plaignants avancent que les déclarations publiques de David Koffi AZA, concernant le message du Fâ sur l'avenir politique de la Nation, pourraient avoir une influence délibérément manipulatrice sur l'opinion publique.
L’affaire a pris une tournure d’autant plus préoccupante suite à des déclarations récentes du dignitaire, qui a évoqué la nécessité d’une continuité du pouvoir au-delà de l’échéance de 2026.
Lors de sa dernière intervention médiatique, David Koffi AZA soutenait que le signe révélé par le Bénin Tofâ 2025 appelait à une prolongation du mandat présidentiel de Patrice TALON, ce qui a engendré de vives controverses au sein de la société béninoise.
Dans une déclaration marquante, il avait affirmé : « Si nous faisons tout pour que le Président parte en 2026, que ce soit les mouvanciers ou les opposants, nous allons tous le regretter ». De tels propos ont suscité des débats passionnés, illustrant les tensions qui traversent la sphère politique du pays.
Précieux AGUETON
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