Le Sénégal assiste à la formation d'une nouvelle coalition opposée au pouvoir en place. Ce rassemblement, intitulé "Front pour la défense de la démocratie et de la République", unit plus de 70 formations politiques sous la houlette de Khalifa SALL, ancien Maire de Dakar. Ce projet ambitieux vise à fédérer les voix discordantes contre ce qu'ils désignent comme les "politiques néfastes du pouvoir PASTEF". 

Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’enrayer la domination du parti au pouvoir, le PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), en promouvant une opposition cohérente et unifiée. 

Parmi les 76 partis ayant rejoint cette plateforme figurent des formations historiques telles que l'Alliance pour la République, le Parti socialiste, et la formation Reuwmni d'Idrissa SECK. 

La diversité des membres, allant des partis ancrés dans le paysage politique aux nouveaux entrants comme Alternative pour une Relève Citoyenne, témoigne d'une recherche d'équilibre et de représentativité. 

Néanmoins, certaines figures marquantes de l’opposition, tel Karim WADE avec le Parti Démocratique Sénégalais, ne sont pas encore associées à cette coalition. Des processus de concertation sont en cours, laissant entrevoir la possibilité d’une adhésion future d’autres acteurs politiques. 

Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République se fixe des objectifs clairs. Il aspire à s’exprimer d’une seule voix au sein du Parlement et à dénoncer des pratiques qu’ils jugent comme une "logique de règlements de comptes". 

En outre, cette coalition s’érige contre les nombreuses interdictions de manifestations, considérées comme des atteintes aux principes démocratiques. 

Dans ce paysage en mutation, l'opposition sénégalaise espère se forger une nouvelle légitimité et compter parmi les acteurs incontournables de l'échiquier politique national. 

Précieux AGUETON
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