Lors de la récente présentation de vœux aux cadres et militants de l’ex-PRD, Adrien HOUNGBÉDJI, premier leader de ce parti et ancien partenaire du Chef de la Rupture, a fait preuve d'une maladresse qui laisse perplexe. En dépit de son statut de grand juriste, ses déclarations concernant la condamnation d'Olivier BOKO interpellent plus d'un.
Loin d'élever le débat en faveur de la paix et de l'union, il a plutôt révélé une hostilité inattendue envers le Président Patrice TALON, qu'il avait pourtant encensé par le passé. En clair, le discours du leader Tchoco Tchoco a été émaillé de bourdes notables, reflet d'une colère mal maîtrisée.
En désignant Olivier BOKO comme une "victime", HOUNGBÉDJI semble ignorer le contexte judiciaire qui a conduit à cette qualification. En tant que juriste aguerri, l'absence de nuances dans ses propos laisse transparaître une perte de lucidité, favorisée par une rancœur palpable contre le Président Patrice TALON.
Il est surprenant qu'après une visite amicale du Président Patrice TALON à son domicile à Porto-Novo, le leader de l'ex PRD choisisse de céder à des impulsions conflictuelles à l'occasion d'une présentation de vœux de nouvel an de ses militants, mettant en péril l’harmonie nécessaire au sein de leurs relations.
En fin de compte, la condamnation d'Olivier BOKO aurait dû inciter l’ancien leader à une réflexion plus profonde et objective, plutôt qu’à une réaction empreinte de ressentiment politique.
La dissociation de son parti au sein de l'Union Progressiste le Renouveau ne doit pas l'amener à confondre son rôle avec celui d'un critique acerbe, mais plutôt à jouer le rôle d’un Sage au service de la cohésion nationale.
David DOLTAIRE
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