Ce jeudi 30 janvier 2025, la Cour Constitutionnelle du Bénin a rejeté le recours déposé par l'opposition, représentée par Guy MITOKPÈ, visant à sanctionner Mariam CHABI TALATA, Vice-présidente de la République. Ce recours accablait TALATA d'avoir encouragé, par ses propos tenus lors d’une visite à Allada le 25 mai 2024, l’éventualité d'un troisième mandat pour le Président Patrice TALON.
La déclaration controversée évoquait le souhait d’un citoyen local, suggérant que "si TALON ne fait pas cette route, s’il le faut, on va le ramener pour un troisième mandat", ce à quoi Guy MITOKPÈ rétorquait que ses mots, interprétés sous un angle politicien, traduisent une volonté de prolongement du mandat présidentiel.
La posture de Mariam CHABI TALATA, en réponse à cette accusation, clairifie son intention. En effet, elle n’a jamais plaidé pour un troisième mandat. Elle a ainsi souligné que ses propos n'étaient point une incitation à une déviation de l'ordre constitutionnel, mais plutôt une mise en lumière des aspirations des citoyens face à des besoins d’infrastructure importants.
La Cour Constitutionnelle a tranché, reconnaissant que les déclarations de TALATA ne contenaient pas d’appel au renforcement d'un pouvoir exécutif au-delà de son mandat constitutionnel.
Au-delà des polémiques, l'affaire rappelle que derrière chaque mot prononcé, demeurent des enjeux de gouvernance et de développement.
Précieux AGUETON
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