Le vendredi 27 décembre 2024, au Palais de la Marina, le Président Patrice TALON a reçu les représentants de la communauté peule au Bénin. Cette rencontre s’inscrit dans un cadre de dialogue visant à renforcer la cohésion nationale tout en garantissant le bien-être et la sécurité de tous les citoyens. Le Chef de l’État a pris le temps d’écouter les doléances exprimées par ses interlocuteurs, révélant ainsi des préoccupations profondes et légitimes.
Les préoccupations de la communauté peule
Les échanges ont mis en exergue une multitude de problèmes auxquels la communauté peule est confrontée. Parmi les plaintes les plus poignantes figurent les arrestations abusives, souvent fondées sur des dénonciations mensongères, ainsi que des amalgames inappropriés liés à la lutte contre le terrorisme. Les visiteurs ont également évoqué des incidents tragiques touchant les éleveurs, résultant de la concurrence pour l’accès aux ressources naturelles. L’impunité, omniprésente en cas de conflits domaniaux, est un autre fléau dénoncé par ces acteurs de la société civile.
Les engagements du Président TALON
En réponse à ces préoccupations, le président TALON, dans un élan de bienveillance et d’écoute, a formulé quatre promesses majeures. Premièrement, il a souligné l’importance de sensibiliser les forces de l’ordre et militaires sur le terrain, afin d’éviter les amalgames et de garantir une approche impartiale lors des opérations de sécurisation.
Deuxièmement, il a annoncé un renforcement de la transparence des procédures judiciaires, visant à assurer une diligence accrue dans les enquêtes, tout en préservant la dignité des personnes concernées. Troisièmement, le Chef de l’État a réaffirmé le droit des Peulhs à la propriété foncière, tout en s’engageant à promouvoir un vivre ensemble harmonieux, loin des abus liés aux conflits domaniaux. Enfin, il a promis d’instaurer des cadres de concertation réguliers entre les forces de défense, les autorités locales et les leaders communautaires, dans l'optique de favoriser un dialogue constructif.
Ces engagements, s’ils sont menés à bien, pourraient constituer un pas décisif vers la guérison des blessures passées et l’établissement d’un climat de confiance entre l’État et la communauté peule.
Roger DEDOME
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