"La formation de la main d'œuvre africaine de demain". C'est le thème principal du rapport de la banque africaine de cette année.

Le lancement des perspectives économiques de la Banque Africaine de Développement (BAD), ce jeudi 30 janvier 2020 à Abidjan, en présence du Prix Nobel et ancienne Présidente du Liberia, Ellen Johnson SIRLEAF, a été un grand évènement de portée africaine.

"La formation de la main d'œuvre africaine de demain". C'est le thème principal du rapport de la banque africaine de cette année. Une préoccupation importante pour une population de 1,2 milliard d’habitants devant doubler pour atteindre 2,5 milliards  en 2050. Rien d’alarmant cependant, le continent dispose des moyens de relever les défis. Cela d’autant que, comme l’a eu à le rappeler Akinwumi ADESINA, Président de la Banque Africaine de Développement dans son discours, «les perspectives sont bonnes avec un PIB réel de l’Afrique qui s’est accru de 3,4% en 2019, et augmentera de 3,9% en 2020 et 4,1% en 2021». Les 6 plus fortes croissance du continent ont pour nom le Rwanda, l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin, explique ADESINA. Globalement, les IDE en Afrique ont augmenté de 11% en 2019 contre 4 % pour l’Asie.

2020, une année porteuse pour plusieurs économies africaines

L'année 2020 porte espoir pour certaines économies. 20 au total, elles vont faire une croissance de plus de 5%, soutient le Président ADESINA tout en estimant impératif que la croissance du PIB ait un impact réel sur la qualité de vie des millions d’africains. L’Afrique, a insisté ADESINA, doit mettre l’accent sur «le développement du capital humain et des infrastructures de qualité». «Les jeunes doivent être préparés pour les jobs du futur et non ceux du passé», poursuit. ADESINA, parlant de la science, de la technologie et des mathématiques comme domaines porteurs. Terminant son propos introductif au rapport, ADESINA appelle la Banque Mondiale et le FMI à se joindre à la BAD pour formuler une réponse concrète face aux chocs exogènes.

Adonaï ANANI 
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