91444444. C'est dorénavant le numéro à composer par ceux qui souhaitent se plaindre des agissements des agents de santé.
Les actes de rançonnement dans les hôpitaux publics au Bénin ne vont plus rester impunis. Les victimes ont désormais un canal sur lequel ils peuvent désormais se plaindre à la commission de contrôle des structures de prestation des soins médicaux. C'est à la faveur d'un point de presse organisé par les membres de cette commission le vendredi 30 août 2019 à Cotonou que l'information a été rendue publique.
91444444. C'est dorénavant le numéro à composer par ceux qui souhaitent se plaindre des agissements des agents de santé. Face aux professionnels des médias, Blaise AYIVI, Coordonnateur de la commission contrôle et les membres de structure ont fait part des irrégularités et des déviances qu’ils ont pu constater lors de leur mission d’inspection et d’immersion, ces trois derniers mois.
Selon le Professeur AYIVI, des dysfonctionnements majeurs persistent au centre hospitalier départemental de la Mère et de l’enfant. A l'en croire, ces erreurs sont liés à l’organisation des services. << La commission a mené une investigation au centre de santé de Dovidovè où circulaient sur le personnel soignant des soupçons de ventes illicites de médicaments, d’utilisation de médicaments périmés voire de rançonnement des malades >>, a-t-il fait savoir. Il a aussi évoqué les saisines faites par sa commission. Ces saisines ont été réalisées à la clinique d’accouchement Barka d’Abomey-Calavi et au Centre hospitalier départemental de Porto-Novo.
E. G.
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