La République Démocratique du Congo a connu un tournant judiciaire marquant le samedi 14 septembre 2024, alors que le tribunal militaire de la capitale a condamné 37 personnes à la peine de mort pour leur implication dans une tentative de coup d’État. Parmi les condamnés figurent trois ressortissants américains, ainsi que d'autres étrangers, ce qui souligne l'ampleur internationale de cette affaire. 

Le président du tribunal, Freddy EHUME, a prononcé le verdict en ces termes : “Le tribunal prononce la peine la plus forte : la peine de mort”. Les prévenus ont été reconnus coupables d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme, des accusations graves qui ont suscité une vive attention tant au niveau national qu'international. 

Les évènements ayant conduit à ce procès remontent au 19 mai 2024, lorsque des hommes armés en treillis ont mené une attaque audacieuse contre le domicile de Vital KAMERHE, ancien ministre et actuel président de l'Assemblée nationale. Cette opération violente a coûté la vie à deux policiers affectés à sa sécurité et a mis en lumière l'insécurité persistante dans certaines zones de Kinshasa, notamment dans le quartier huppé de la Gombe. 

Les assaillants ont également tenté d'investir le Palais de la Nation, siège du pouvoir exécutif, provoquant une onde de choc dans le pays. Les avocats de la défense ont d'ores et déjà annoncé leur intention de faire appel du jugement, ayant un délai de cinq jours pour déposer un recours. 

En effet, la situation politique et sécuritaire en République Démocratique du Congo reste tendue. 

Roger DEDOME
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