Ce vendredi 13 septembre 2024, la capitale malienne accueille les travaux de la réunion des hauts fonctionnaires des États de l’Alliance des États du Sahel (AES), marquant une étape importante dans la coopération régionale. 

Sous la coprésidence des chefs de délégation du Burkina-Faso, du Mali et du Niger, cette rencontre vise à coordonner les positions des pays membres sur des enjeux géopolitiques et diplomatiques majeurs. 

L'ouverture des assises a été l'occasion pour les chefs de délégation de revenir sur l'adoption récente du Traité portant création de la Confédération des États du Sahel, signé le 6 juillet 2024 à Niamey. Ce traité représente un tournant décisif pour la sous-région, jetant les bases d'une nouvelle dynamique géopolitique. 

Les hauts fonctionnaires se penchent sur les domaines de compétence inscrits dans ce traité, à savoir la Sécurité et la Défense, la Diplomatie et le Développement. Ces trois axes sont jugés prioritaires pour transformer l'espace de l'AES en une zone de prospérité partagée et d'intégration socio-économique. 

Les plus hautes autorités des trois pays sont déterminées à renforcer la coopération afin de relever les défis communs auxquels ils font face. Durant deux jours, les hauts fonctionnaires s'attacheront à identifier des actions concrètes et des mesures visant à coordonner l'action diplomatique. 

Cette réunion constitue également un prélude à la rencontre des ministres des Affaires étrangères, prévue dans les prochains jours, qui devrait permettre de tracer les grandes lignes directrices de l'AES sous la direction du Colonel Assimi GOÏTA. 

Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques, les travaux en cours à Bamako visent à promouvoir un dialogue constructif et une coopération renforcée entre les États membres. C'est une occasion unique pour le Mali, le Burkina-Faso et le Niger de réaffirmer leur engagement commun pour une sous-région plus stable et prospère. 

Roger DEDOME
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