Dans un contexte sanitaire préoccupant, la commune de Pèrèrè, située dans le département du Borgou, a pris la décision d'interdire la consommation de viande de porc dans plusieurs de ses localités. Cette mesure concerne l'arrondissement central, l'arrondissement de Guinagourou et celui de Gninsy, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
La décision fait suite à l'apparition d'une épidémie de peste porcine africaine, une maladie virale dévastatrice pour les porcs.
Selon les informations relayées par Fraternité Fm, plusieurs centaines de porcs ont déjà succombé à cette maladie, qui touche aussi bien les porcs domestiques que sauvages.
Le virus responsable de cette épidémie appartient à la famille des Asfarviridae. Ce fléau, bien qu'inoffensif pour l'homme, a des répercussions dramatiques sur l'élevage porcin local.
Des conséquences alarmantes pour l'élevage porcin
Au micro de nos confrères de Fraternité Fm, le chef du service Réglementation et contrôle à la Direction départementale de l’agriculture de l’élevage et de la Pêche (DDAEP) du Borgou, Mama Amadou MOUMOUNI, a fourni des détails sur l'évolution de la situation. Il a indiqué que le premier cas de peste porcine africaine a été détecté début juillet. Depuis lors, plus de 200 porcs sont morts dans les élevages de la région, ce qui représente une perte considérable pour les éleveurs.
Les autorités locales mettent en place diverses mesures pour contenir la propagation de la maladie. Cela inclut la sensibilisation des éleveurs sur les pratiques à adopter pour éviter la contamination et la nécessité d'une surveillance accrue des élevages. En parallèle, les services de santé animale sont mobilisés pour suivre l'évolution de la situation et apporter assistance aux éleveurs touchés.
En effet, la situation à Pèrèrè devient de plus très préoccupante et soulève des inquiétudes sur la sécurité alimentaire. Il est impératif que les mesures de prévention soient respectées afin de protéger les élevages restants et d’éviter une catastrophe encore plus grande.
La communauté est donc appelée à rester vigilante et à coopérer avec les autorités compétentes pour endiguer cette épidémie.
Roger DEDOME
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