Dans un développement politique significatif, le Président sénégalais, Bassirou Diomaye FAYE, a récemment sollicité l’avis du Conseil Constitutionnel concernant la dissolution potentielle de l’Assemblée nationale. Ce geste s'inscrit dans le cadre de son engagement à mettre en œuvre son programme phare, « Le Projet », pour lequel il a été élu.
Selon ses partisans, une dissolution s'avère nécessaire pour obtenir une majorité de députés alignés sur sa vision politique. Le Président FAYE, successeur de Macky SALL, semble convaincu que le Parlement actuel ne possède pas l'aptitude requise pour soutenir les réformes qu'il souhaite introduire. Cette démarche soulève des inquiétudes et des spéculations quant à l'avenir politique du pays. Toutefois, le président doit d'abord attendre la décision du Conseil Constitutionnel, qui a indiqué que les députés doivent d'abord compléter les deux premières années de leur mandat avant qu'une dissolution ne puisse être envisagée.
La législation en vigueur stipule par ailleurs qu'une fois la procédure de dissolution lancée, l'élection de nouveaux députés doit se tenir dans un délai maximum de trois mois suivant le décret de dissolution. Ce dernier devra également préciser la date du scrutin, une importante étape qui déterminera la direction politique du Sénégal pour les années à venir.
Alors que les discussions autour de cette décision se poursuivent, la population sénégalaise et les acteurs politiques restent en alerte, conscients des implications qu'une telle dissolution pourrait avoir sur la stabilité politique du pays.
Dans ce contexte, la décision du Conseil constitutionnel est attendue avec impatience et pourrait marquer un tournant décisif dans la gouvernance sénégalaise.
Précieux AGUETON
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