Le gouvernement béninois a pris une décision marquante lors du conseil des ministres du mercredi 24 juillet 2024 : la réhabilitation de cinq maisons d’arrêt à travers le pays. Ce projet ambitieux concerne les prisons d’Abomey, de Parakou, de Lokossa, de Savalou et de Natitingou. L’initiative vise à répondre à des enjeux importants tels que la surpopulation carcérale et les conditions de vie des détenus.
Dans un contexte où de nombreux pays font face à des défis similaires, le Bénin s’engage à humaniser les conditions de détention et à garantir une meilleure dignité aux personnes privées de liberté. En effet, la surpopulation carcérale est un problème persistant qui affecte non seulement les détenus mais aussi le système judiciaire et pénitentiaire dans son ensemble.
Les prisons ciblées par ce projet seront donc rénovées et étendues, avec l’objectif de créer un environnement plus sain et plus respectueux des droits humains. La contractualisation pour la maîtrise d’œuvre complète a été actée, ce qui marque le début d’un processus qui pourrait transformer le paysage pénitentiaire du pays. Cela inclut des travaux de construction et de modernisation des infrastructures, ainsi que la mise en place de programmes de réhabilitation adaptés aux besoins des détenus.
Le conseil des ministres a souligné que cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer les droits des prisonniers et à favoriser leur réinsertion sociale. En améliorant les conditions de vie dans les prisons, le gouvernement espère également réduire les tensions et les conflits qui peuvent découler de la surpopulation et des conditions de détention dégradantes.
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de réforme du système pénitentiaire au Bénin, un sujet qui nécessite une attention particulière pour assurer une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux.
Le gouvernement béninois semble déterminé à relever ces défis et à engager des réformes significatives pour le bien-être des détenus et de la société dans son ensemble.
David DOLTAIRE
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