À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, une décision controversée des autorités françaises a suscité de vives réactions. Alors que l'évènement sportif tant attendu s'ouvrira officiellement le mercredi 24 juillet 2024, plusieurs journalistes russes se voient refuser l'accréditation pour couvrir les compétitions. Cette mesure, justifiée par des préoccupations de sécurité, a été qualifiée de « violation de la liberté de la presse » par le Kremlin. 

Cinq journalistes de l'Agence RIA Novosti ont notamment vu leurs demandes d'accréditation refusées, provoquant une réaction immédiate de Dmitri PESKOV, Porte-parole du Kremlin. « C’est une décision inacceptable et une violation de la liberté de la presse », a-t-il déclaré, appelant également les organisations non gouvernementales (ONG) défendant la liberté de la presse à se prononcer sur cette situation. 

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Gérald DARMANIN, Ministre français de l'Intérieur, a confirmé que plusieurs journalistes russes, ainsi que des membres du staff technique et des kinés, avaient été écartés après une enquête administrative. Cette investigation a été menée en raison des craintes relatives à des risques d’espionnage et de cyberattaques. 

Au total, environ une centaine de personnes provenant de Russie, de la Biélorussie et d'autres pays ont été concernées par cette décision. La France, qui tente de garantir la sécurité de cet évènement d'envergure internationale, se retrouve ainsi au cœur d'une polémique qui dépasse le cadre sportif. 

En raison de la guerre en Ukraine, seulement une quinzaine d'athlètes russes participeront aux JO sous une bannière neutre, sans pouvoir assister à la cérémonie d'ouverture, accentuant ainsi la tension déjà palpable. 

Roger DEDOME
#MediapartBénin, l'information en temps réel

Partager