Dans un communiqué conjoint diffusé le mercredi 9 juillet, les ministres béninois de la Santé et de la justice ont lancé un ultimatum sans précédent aux familles des défunts. Désormais, un décret présidentiel exige que tout décès soit suivi d'une inhumation dans un délai de 30 jours, sauf en cas de dérogation spéciale autorisée par le Procureur.
Cette mesure draconienne vise à remédier à la situation alarmante des corps abandonnés, menaçant de mettre en place des inhumations collectives si les familles ne se conforment pas à ces nouvelles règles strictes. Le Chef de l'État a signé ce décret dans le but de garantir un traitement digne et respectueux des défunts, tout en préservant l'hygiène publique.
Les autorités ont insisté sur l'importance de respecter ces délais d'inhumation afin de prévenir tout risque sanitaire et de maintenir l'ordre public. Les familles concernées sont invitées à coopérer et à veiller à ce que les funérailles de leurs proches soient organisées dans les délais prescrits.
En attendant, la population est en alerte face à cette nouvelle réglementation, qui soulève des questions sur les procédures à suivre en cas d'impossibilité de respecter ces délais stricts. Les autorités se veulent néanmoins être fermes sur l'application de cette mesure, mettant en garde contre les conséquences de son non-respect.
Précieux AGUETON
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