La crise sécuritaire au Burkina-Faso a atteint des proportions inquiétantes alors que le gouvernement, dirigé par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, semble être à court de solutions pour contrer les groupes armés qui sévissent dans le pays. Dans une déclaration récente, Ibrahim TRAORÉ a pointé du doigt le Bénin, l'accusant d'abriter des bases militaires françaises et de jouer un rôle ambigu dans la lutte contre le terrorisme. 

En réaction à ces accusations, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-Parole du Gouvernement du Bénin, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, s'est exprimé sur ses canaux digitaux. Il a vivement réfuté les allégations d'Ibrahim TRAORÉ, soulignant que les attaques terroristes enregistrées par le Bénin proviennent en grande partie de personnes venant des frontières avec le Burkina-Faso et le Niger. 

Pour contrer cette menace, le Bénin a mis en place des bases opérationnelles avancées dans les communes frontalières dès 2022. Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement a souligné que cette stratégie a été rendue publique par le Président de la République lui-même devant l'Assemblée nationale. Il a dénoncé la tentative de certains acteurs, y compris des militaires, de détourner l'attention des réels problèmes en accusant le Bénin. Il a par ailleurs mis en garde contre les conséquences de cette désinformation qui risque de semer la discorde entre les peuples voisins et de compromettre la paix régionale. 

En conclusion, Monsieur HOUNGBÉDJI a souligné que le populisme et la désinformation ne font que déplacer les véritables enjeux, au détriment des populations. Il a appelé à la vigilance et à la coopération entre les pays de la région pour faire face ensemble aux défis de sécurité qui les menacent. 

David DOLTAIRE
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