Au Niger, le Front Patriotique pour la Libération (FPL), sous la direction de Mahmoud SALLAH, a pris des mesures radicales en sabotant une partie de l'oléoduc évacuant le pétrole nigérien vers le port de Cotonou. Cette action fait suite à un ultimatum émis le 6 juin 2024, exigeant l'annulation d'une avance de 400 millions de dollars octroyée à la junte par la Société Nationale du Pétrole de Chine (SNPC) dans le cadre d'un projet. Le FPL a clairement averti que toutes les installations pétrolières seraient ciblées en l'absence de réponse satisfaisante. 

Selon les informations, le groupe rebelle motive ses actions en dénonçant le détournement présumé des fonds destinés au peuple au profit d'une élite restreinte. L'une de leurs principales revendications est le retour à l'ordre constitutionnel après le coup d'État survenu le 26 juillet précédent. 

Le FPL avait antérieurement menacé de saboter le pipeline et l'usine de raffinage en cas de non-respect de leurs exigences. L'attaque récente contre le pipeline confirme la détermination du groupe à faire pression pour un changement politique significatif. 

Dans un communiqué diffusé le 17 juin 2024, le groupe rebelle a averti les usagers des sites pétroliers d'éviter les axes routiers de la zone, laissant entendre une possible escalade des actions. 

La situation reste tendue et le FPL semble déterminé à poursuivre ses actions tant que ses demandes ne seront pas satisfaites. Cette escalade de tensions soulève des inquiétudes quant à la stabilité politique et économique de la région. 

Les autorités nigériennes et les acteurs internationaux doivent agir rapidement pour trouver une solution pacifique et durable à cette crise. L'impact de ces perturbations sur l'approvisionnement en pétrole et les relations entre les pays voisins ne peut être sous-estimé. 

Précieux AGUETON
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