Dans l'affaire du pipeline qui a secoué la commune de Sèmè-Podji, de nouveaux développements ont eu lieu concernant les cinq Nigériens interpellés sur la plateforme de l'oléoduc. Trois d'entre eux sont poursuivis par la justice pour usage de faux. Parmi ces trois individus, figurent les deux personnes en possession de faux badges ainsi que la directrice générale adjointe de WAPCO NIGER.
Après une semaine de garde à vue à la Police judiciaire, les trois ressortissants nigériens ont été présentés au Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) en fin de matinée ce jeudi 13 juin 2024. Ils seront jugés le lundi 17 juin 2024 devant cette même Cour.
Selon les informations fournies par le Procureur, les deux individus détenant de faux badges se sont introduits sur le site du pipeline de Sèmè-Podji en utilisant une entrée dérobée. Les investigations menées par les autorités ont permis de mettre au clair ces actes répréhensibles et de procéder à leur arrestation. La Directrice générale adjointe de WAPCO NIGER impliquée dans cette affaire soulève des interrogations quant à son rôle dans ces activités illégales.
Notons que l'usage de faux documents et l'intrusion sur le site du pipeline sont des infractions graves qui compromettent la sécurité et l'intégrité des installations pétrolières. Les autorités béninoises sont résolues à faire respecter la loi et à punir sévèrement les responsables de ces actes illégaux.
Pour ce faire, la justice sera rendue et les prévenus devront répondre de leurs actes devant les autorités compétentes.
Précieux AGUETON
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