Dans un revirement majeur visant à rationaliser les horaires de travail et à renforcer la productivité des fonctionnaires sénégalais, le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public a annoncé la mise en place d'un système de contrôle des horaires dès ce jour 29 avril 2024. 

En effet, depuis des années, la question des horaires de travail des fonctionnaires de l'État au Sénégal a été un sujet de préoccupation majeur, avec des rapports faisant état de désordres et d'absentéisme. Pour remédier à cette situation et remettre de l'ordre dans la gestion du temps de travail, les nouvelles autorités sénégalaises ont décidé de prendre des mesures drastiques. D'où, le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public a rendu public un communiqué le 26 avril 2024, annonçant la mise en place immédiate d'un système de pointage biométrique pour contrôler les horaires des cadres travaillant au sein du ministère. Ce système permettra de surveiller l'heure d'arrivée des agents, l'heure de départ, ainsi que les éventuelles absences. 

Notons que cette initiative vise à instaurer une plus grande discipline au sein de l'administration publique sénégalaise, à promouvoir la transparence et à améliorer l'efficacité des services offerts aux citoyens. En mettant en place un système de contrôle des horaires, le gouvernement cherche à garantir que les fonctionnaires remplissent pleinement leurs obligations et contribuent de manière optimale au développement du pays. 

Le pointage biométrique représente une avancée significative dans la modernisation de la gestion des ressources humaines au sein de l'administration publique sénégalaise. En permettant de monitorer de manière précise les horaires de travail des cadres du ministère de la Fonction Publique, ce système contribuera à réduire les pratiques d'absentéisme et à promouvoir une culture du travail responsable et professionnel. 

Dans tous les cas, cette mesure susciterait des réactions mitigées au sein de la fonction publique sénégalaise. Si certains saluent cette initiative comme un pas positif vers une meilleure gouvernance, d'autres exprimeraient des inquiétudes quant à d'éventuels abus ou à une surveillance excessive de la part de l'État. Il reste donc essentiel pour les autorités de mettre en place des mécanismes de contrôle appropriés pour garantir que ce système de pointage biométrique soit utilisé de manière équitable et transparente. 

David DOLTAIRE
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