Le redoutable activiste bien connu Rémy GNAMBAKPO a été appréhendé le samedi 20 avril 2024 pour avoir partagé des propos litigieux à travers des audios diffusés sur les réseaux sociaux, notamment WhatsApp. Dans un enregistrement devenu viral, il aurait repris verbatim les écrits d'un journal en langue nationale fon, critiquant Me Joseph DJOGBÉNOU, ancien président de la Cour constitutionnelle et actuel dirigeant du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Ces allégations, démenties par l'UP-R et Joseph DJOGBÉNOU lui-même, ont déclenché une réaction en chaîne. 

Selon les informations, en plus de ces accusations, d'autres audios ont été attribués à GNAMBAKPO, l'accusant cette fois d'inciter à une révolte populaire contre les fonctionnaires de la Police Républicaine. Cette situation a atteint son point culminant, lorsque des agents de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont appréhendé GNAMBAKPO. Il a été placé en garde à vue, où il devra rendre compte de ses actions, notamment des contenus de ses enregistrements, lors de son interrogatoire officiel. 

Selon les informations disponibles, après cette étape, GNAMBAKPO sera transféré au Procureur de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme pour la suite de la procédure. Cette arrestation soulève des questions sur la liberté d'expression et les limites à ne pas dépasser lorsqu'on utilise les plateformes numériques pour exprimer des opinions. 

Reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles leçons pourraient en découler pour les activistes et les utilisateurs des réseaux sociaux au Bénin et au-delà. 

David DOLTAIRE
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