Le Burkina-Faso a été plongé dans le deuil suite à un week-end tragique marqué par des attaques terroristes répétées. Ces actes odieux ont semé la terreur dans le pays, avec deux incidents distincts survenus successivement. La première attaque a secoué le pays le samedi 9 mars 2024, suivie d'une autre le lendemain. 

Le dimanche matin, des individus lourdement armés ont pris d'assaut la commune rurale de Bané, située à une trentaine de kilomètres de la capitale régionale, Tenkodogo. Les témoins, choqués, ont décrit une scène cauchemardesque. Des terroristes ont lancé une attaque meurtrière, laissant derrière eux un nombre important de victimes. Le bilan tragique comprend la perte d'une vingtaine de civils et de Volontaires pour la Défense de la Patrie. 

Des appels à la vigilance ont été lancés aux communes voisines de Bitou et Cinkansé, proches de la frontière avec le Togo, soulignant l'urgence d'une réponse concertée face à cette menace persistante. De plus, le village de Tissaoghin, dans la province du Koulpelogo, a été le théâtre d'une autre attaque meurtrière le 9 mars dernier. Les habitants, pris par surprise sur le marché local, ont été violemment pris pour cible, entraînant la mort d'une vingtaine de personnes, dont de nombreuses femmes, des enfants, des volontaires pour la défense de la patrie, et le chef du village. 

Ces évènements tragiques soulignent une fois de plus la nécessité de renforcer les efforts nationaux et internationaux pour lutter contre le terrorisme et protéger les populations vulnérables. 

Le Burkina-Faso pleure ses fils et filles tombés lors de ces attaques barbares, appelant à l'unité et à la solidarité dans cette période sombre et douloureuse. 

Roger DEDOME
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