L'Organisation des Nations Unies (ONU) a récemment exprimé son désaccord concernant la loi anti-LGBTQ+ adoptée au Ghana, exhortant les dirigeants du pays à ne pas mettre en application ses dispositions. Cette loi, votée par le Parlement ghanéen pour criminaliser les individus LGBTQ+ et ceux qui les soutiennent, a suscité une vague d'indignation à l'échelle internationale.
Dans un communiqué, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a appelé le Président Nana AKUFO-ADDO à ne pas promulguer cette législation jugée discriminatoire. Le projet de loi élargit le champ des sanctions pénales à l'encontre des personnes LGBTQ+, les pénalisant simplement pour leur identité.
"Ce projet de loi élargit le champ des sanctions pénales à l'encontre des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des transgenres, des transsexuels et des queers, simplement pour être qui ils sont. Nous exigeons que ce projet de loi n'entre pas en vigueur. Nous demandons instamment au gouvernement ghanéen de prendre des mesures pour que chacun puisse vivre à l'abri de la violence, de la stigmatisation et de la discrimination, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre", a déclaré Ravina SHAMDASANI, Porte-parole du Haut-Commissariat.
La loi controversée criminalise les relations, l'activité sexuelle et les démonstrations publiques d'affection au sein de la communauté LGBTQ+, visant également les personnes qui les soutiennent, ainsi que la promotion et le financement d'activités liées à ces groupes.
Cette réaction de l'ONU souligne l'importance du respect des droits de l'homme et de la protection de la diversité, appelant les autorités ghanéennes à reconsidérer cette loi pour garantir la sécurité et l'égalité pour tous, indépendamment de leur orientation sexuelle ou identité de genre.
David DOLTAIRE
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