La salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou a accueilli ce jeudi 23 février 2024 avec succès, la cérémonie d'ouverture de la quatrième édition du Forum des Mines et des Hydrocarbures de la CEDEAO (ECOMOF 2024).
En effet, les travaux ont été inaugurés par le Ministre d'État chargé du Développement, Monsieur Abdoulaye BIO TCHANÉ, en présence d'une multitude de personnalités politiques et administratives, y compris la représentante du président de la Commission de la CEDEAO, des Ministres et chefs de délégation des pays membres de la CEDEAO, ainsi que des autorités béninoises et des acteurs clés du secteur minier et pétrolier africain.
Pendant trois jours, des Experts, des décideurs publics, des professionnels des industries minières et pétrolières, ainsi que des responsables de PME de la CEDEAO prendront part à dix panels de discussions.
Selon les organisateurs, ces panels auront couvert divers sujets cruciaux pour les secteurs minier et pétrolier en Afrique de l'Ouest et au-delà, mettant l'accent sur des thèmes tels que la valeur ajoutée, le développement technologique, la gouvernance, l'environnement, la formation, et bien d'autres encore.
Dans son discours de bienvenue, Samou Séidou ADAMBI, Ministre béninois de l’Énergie, de l'Eau et des Mines, a souligné l'importance de créer de la valeur ajoutée à partir des ressources extractives en Afrique, en mettant en avant la nécessité de stratégies novatrices et de mutualisation. Il a également souligné les défis persistants liés à l'exploitation des ressources naturelles du continent et a plaidé pour une transformation du modèle actuel axé sur l'exportation de produits bruts à faible valeur ajoutée.
En effet, cette quatrième édition de l'ECOMOF aura donc constitué une plateforme essentielle pour des échanges fructueux et la recherche de solutions visant à améliorer la valeur ajoutée et le développement durable des secteurs minier et pétrolier en Afrique de l'Ouest.
« L'Afrique, malgré son potentiel immense, continue de subir les conséquences d'une exploitation de ses matières premières qui, trop souvent se traduit par l'exportation de produits bruts, à faible valeur ajoutée et l'importation des biens finis à forte valeur ajoutée », a fait savoir le Ministre ADAMBI.
Dans son allocution, la Vice-présidente de la Commission de la CEDEAO a précisé que le secteur géo-extractif occupe une place de choix dans les politiques et stratégies de développement de la communauté compte tenu des vastes potentiels qu'il offre.
David DOLTAIRE
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