L'organisation régionale de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a exprimé sa volonté d'activer sa force en attente pour lutter contre la menace terroriste croissante dans les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES). Malgré les départs annoncés du Mali, du Burkina-Faso et du Niger de la CEDEAO, la Communauté régionale demeure déterminée à soutenir ces Nations en proie au fléau du terrorisme. 

Selon les informations, lors de la dernière session extraordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité (MSC) à Abuja, un appel a été lancé pour l'activation de la Force en attente de la CEDEAO afin de contrer cette menace existentielle qui pèse sur la sous-région, en particulier sur le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. 

Malgré les tensions et les sanctions imposées par la CEDEAO à ces pays dirigés par des juntes militaires, l'organisation reste engagée à les soutenir et les encourage à privilégier le dialogue et la réconciliation pour surmonter leurs différends. 

Cette décision souligne l'engagement de la CEDEAO à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région, même face aux défis posés par les départs annoncés de certains États membres. 

La lutte contre le terrorisme demeure une priorité absolue pour l'organisation, qui cherche à mobiliser ses ressources pour faire face à cette menace transnationale et protéger la communauté régionale dans son ensemble. 

David DOLTAIRE
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