Un individu a comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) le mardi 30 janvier 2024, pour avoir tenté de corrompre un Commissaire de Police en lui offrant la somme de 10.000 FCFA dans l'intention de se faire libérer. Accusé de "immixtion dans le fonctionnement de la justice", le prévenu a été poursuivi sans mandat de dépôt. 

L'homme a été traduit devant cette juridiction spéciale pour répondre de cet acte, sanctionné par la loi. Malgré les accusations portées contre lui, lors de l'audience, il n'a pas reconnu les faits. Le procès a été renvoyé au mardi 9 avril 2024, afin de lui permettre de préparer sa défense. En attendant, l'accusé a été autorisé à retourner chez lui. 

Cette affaire soulève des questions sur l'intégrité et la lutte contre la corruption au Bénin. La décision de la CRIET de renvoyer le procès offre à l'accusé l'opportunité de préparer sa défense, tout en mettant en lumière l'importance de protéger l'indépendance et l'intégrité du système judiciaire. 

La suite de cette affaire sera attendue avec intérêt, alors que le gouvernement béninois continue à lutter contre les tentatives de corruption et à renforcer la confiance dans son système judiciaire. 

David DOLTAIRE
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