L'Ambassade de France au Burkina-Faso a rejeté catégoriquement, dimanche, les allégations concernant l'envoi de messages à ses ressortissants sur place faisant état d'un "risque de coup d'État" dans le pays. Cette déclaration fait suite à l'alerte lancée plus tôt dans la journée par des activistes se réclamant panafricains, concernant des messages présumés de l'Ambassade de France aux Français résidant au Burkina-Faso.
Dans un communiqué publié sur son site, l'Ambassade de France au Burkina-Faso a souligné que, dans un contexte de propagation régulière de rumeurs et de fausses informations visant la France, elle dément formellement l'envoi de messages à la communauté française au Burkina-Faso relatifs à un risque de coup d'État. L'ambassade a également appelé l'attention des utilisateurs des réseaux sociaux sur la prolifération de fausses informations, les incitant à redoubler de vigilance quant à la véracité des informations diffusées.
Par ailleurs, l'Ambassade de France a profité de l'occasion pour rappeler sa disponibilité à répondre aux questions des citoyens burkinabè sur ses activités et les a encouragés à s'abonner à ses comptes officiels pour disposer d'informations fiables sur l'activité de la France au Burkina-Faso.
Ces déclarations font suite aux affirmations de l'activiste Egountchi BÉHANZIN, président de l'ONG "Ligue de défense noire Africaine", qui avait alerté sur des messages prétendument envoyés par l'ambassade de France à ses ressortissants, les avertissant d'un risque de coup d'État, citant ses propres sources. L'activiste avait également exprimé le besoin de clarifier la nature de ce risque de coup d'État évoqué par l'ambassade de France, s'interrogeant sur la source de cette information via sa page Facebook.
Cette situation souligne la sensibilité des informations circulant sur les réseaux sociaux et met en lumière l'importance de la vérification des sources et de la prudence face à la propagation de rumeurs et de fausses informations, en particulier dans des contextes géopolitiques délicats.
Roger DEDOME
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