Le gouvernement du Président Patrice TALON met en place de nouvelles mesures incitatives visant à améliorer les conditions et les modalités d'accès au financement du Fonds national de Développement agricole (FNDA) pour les exploitants et les petites et moyennes entreprises agricoles.
L'objectif principal du FNDA est de promouvoir les filières agricoles en facilitant l'accès au financement afin d'encourager les investissements privés dans le secteur. Cela se fera à travers des subventions ciblées et des instruments financiers adaptés, dans le but d'exploiter au maximum le potentiel agricole national, d'améliorer les revenus tirés de l'agriculture et de garantir la sécurité alimentaire.
Ces mesures incitatives ont déjà été mises en place et ont donné lieu à 396 engagements de la part du FNDA, pour un montant total de 16.944.226.301 FCFA, au profit de 1.541 promoteurs. Parmi ces engagements, 339 proviennent du guichet "accès aux services financiers" pour un montant de 14.600.306.301 FCFA, en faveur de 1.484 projets garantis, bonifiés ou refinancés. De plus, grâce aux facilités accordées par ce guichet, un financement total de 61.059.267.638 FCFA a été levé auprès des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et des banques partenaires du FNDA, sous forme de crédits agricoles.
L'agriculture étant l'un des principaux moteurs de croissance du pays, il est crucial de renforcer ces mesures incitatives par un mécanisme simplifié et attractif afin de réduire de manière significative la pauvreté en surmontant les difficultés qui limitent encore l'accès aux facilités offertes. Le gouvernement est déterminé à soutenir le développement du secteur agricole et à améliorer les conditions de vie des acteurs de ce domaine clé de l'économie béninoise.
Il s’agit entre autres : du faible engagement dans la mise en œuvre du mécanisme de financement institué par le FNDA, conséquence de la non-maîtrise des chaînes de valeurs agricoles par certaines institutions financières; de l’inéligibilité de la garantie proposée par le FNDA par rapport au dispositif prudentiel en vigueur au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine ; des difficultés des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans leur majorité, à répondre aux conditions de crédit des banques (qualité des dossiers, garanties complémentaires et contrepartie financière, etc.).
David DOLTAIRE
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