En Afrique francophone le Bénin, à l'instar d'autres pays, a fait des progrès constants pour améliorer leurs taux d’enregistrement des naissances.

Un quart des enfants dans le monde ne sont pas officiellement déclarés. C'est ce qu'on peut retenir du nouveau rapport de l’UNICEF rendu public ce mercredi 11 décembre 2019 à l’occasion de son 73e anniversaire.

Au total, 166 millions d’enfants de moins de 5 ans, soit 1 sur 4, ne sont pas déclarés à l’échelle du monde malgré une nette augmentation du nombre de naissances enregistrés. Intitulé « L’enregistrement des naissances pour chaque enfant d’ici à 2030 : Où en sommes-nous ? », « La situation s’est nettement améliorée, mais beaucoup trop d’enfants passent encore entre les mailles du filet et ne sont ni connus ni recensés » a soutenu  Henrietta FORE, Directrice générale de l’UNICEF, rapporté par le texte.

Des progrès sont notés en Afrique de l’Ouest et du Centre où l’enregistrement des naissances des enfants de moins de 5 ans a augmenté de 41% à 51% en 10 ans, en dépit des multiples défis auxquels la région fait face, souligne le document. En Afrique francophone le Bénin, à l'instar d'autres pays, a fait des progrès constants pour améliorer leurs taux d’enregistrement des naissances.

« Pendant de nombreuses années, l’enregistrement des naissances en Afrique de l’Ouest et du Centre a stagné, privant des millions d’enfants de leur droit fondamental à une identité légale. Cette situation a désormais changé et des millions d’enfants supplémentaires sont enregistrés dès leur naissance », a dit-Marie-Pierre POIRIER, Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Avec le soutien de l’UNICEF et le leadership de l’Union Africaine et des gouvernements nationaux, les pays ont investi dans l’intégration de l’enregistrement des naissances au sein des services de santé et de vaccination pour élargir la couverture et l’accessibilité de ces services et atteindre les populations, y compris les plus vulnérables », a-t-elle salué. D’après elle, « ce simple changement dans la prestation de services est non seulement peu coûteux, mais également efficace pour augmenter les taux d’enregistrement nationaux, contribuant ainsi au progrès de la région dans son ensemble ».

« En dépit des progrès, la majorité des pays d’Afrique subsaharienne accusent un retard par rapport au reste du monde, et certains des taux de naissances enregistrées les plus faibles dans le monde se trouvent au Tchad (12%) ou en Guinée-Bissau (24%) », note-le rapport.

Adonaï ANANI 
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