Les appels au secours en vue de la libération du Président déchu Mohamed BAZOUM continuent. Ce sont les États-Unis qui sont encore une nouvelle fois appelés au secours. 

En effet, l’ambassadeur du Niger aux États-Unis, Mamadou Kiari LIMAN-TINGUIRI, a demandé l’aide des USA. Il se montre ainsi préoccupé par la libération de son leader charismatique, le Président BAZOUM. Ce dernier qui, depuis le 26 juillet dernier, n’est plus libre de ses mouvements. 

Selon lui, "le Président est détenu dans un sous-sol sombre et confiné avec sa famille, privé de nourriture et de ressources essentielles". 

Préoccupés par la situation du Président déchu, les États-Unis ont exprimé leur inquiétude. C’est le cas du Secrétaire d’État, Antony BLINKEN. Il a souligné la nécessité de protéger la vie et la sécurité de BAZOUM ainsi que celle de sa famille. Il est difficile de confirmer le sort qui lui est réservé. Parce que les informations à propos, sont contradictoires. À l’antipode des proches du Président BAZOUM qui parle de « coupure d’électricité et d’eau ». Les proches des militaires au pouvoir quant à eux affirment le contraire. « Les déclarations du Conseiller des militaires qui ont repris le pouvoir, Insa Garba SAIDOU, laissent planer des doutes sur le sort qui serait réservé au Président renversé ». 

La situation au Niger ressemble un vrai cul-de-sac. Elle est surveillée de près par les Institutions internationales dont la CEDEAO qui en dépit du dialogue instauré avec la junte, pense au recours à la force pour rétablir l’ordre constitutionnel. 

Réunis au Sommet qui s’est tenu le jeudi 10 Août dernier, les Chefs d’Etat membres de la CEDEAO ont activé la force en « attente ». Pendant que des voix contradictoires appellent à l’apaisement. 

David DOLTAIRE
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