De sources concordantes, aucune prime n’a été payée et c’est le même constat à ce jour, nous a appris une source proche de ces agents de l'Enam en situation difficile.

Privés de leurs primes de rendement et primes trimestrielles depuis des mois, les agents conventionnés de l'École nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) réclament sans succès et implorent l’arbitrage du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi Maxime da CRUZ et du ministre Éléonore LADEKAN YAYI.

Si de sources concordantes, les textes prescrivent que chaque trimestre et semestre, le personnel administratif a droit à des primes, c’est la croix et la bannière pour les agents de l’Enam depuis le début de l’année 2019. Aucune prime n’a été payée et c’est le même constat à ce jour, nous a appris une source proche de ces agents en situation difficile. Malgré la prise d’une note par l’autorité rectorale pour définir le canevas de paiement des primes, les responsables de l’Enam (notamment le Directeur Épiphane SOHOUÉNOU) n’ont cru devoir prendre dans les délais les dispositions nécessaires pour donner satisfaction au personnel.

Il s’agit en effet de la décision portant encadrement des primes et indemnités périodiques applicables au personnel de l’Université d’Abomey-Calavi. Les notes de service n’ont été prises qu’en septembre dernier et transmises à l’Agent Comptable de l’Université d’Abomey-Calavi. Lesdites notes sont restées également sans suite. “Pourtant, les autres entités se sont conformées en prenant des textes à l’interne pour intéresser leurs agents dans les meilleurs délais“ dénonce la source. Cette dernière est d’ailleurs scandalisée qu’une école universitaire de ce calibre qui forme des administrateurs en arrive en cette extrémité. Ce cas doit interpeller les autorités concernées à faire les diligences qu'il faut pour que les ayant droits puissent avoir gain de cause. A suivre...

Adonaï ANANI 
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