Le gouvernement béninois toujours dans sa dynamique du hautement social. En effet, pour cette fois-ci, ce sont des agents occasionnels et autres restés au service de l’Administration qui sont à l'honneur. Une décision de l'exécutif vient de les sortir de la précarité.
Pour ce qui convient de retenir, l’achèvement des travaux de régularisation de la situation administrative de ces agents a été décidé au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juillet 2023. Pour rappel, ils sont deux mille quatre cent soixante-seize (2.476) agents occasionnels et autres restés au service de l’Administration depuis le 31 décembre 2007, mais non rémunérés qui sont touchés par cette décision du gouvernement.
Ce qu'il faut réellement comprendre.....
En application des décisions prises par le Conseil des Ministres en sa séance du 11 septembre 2019, une commission composée de cadres de différents ministères et de représentants des centrales syndicales a été mise sur pied pour prendre en charge le dossier. Aux termes de ses travaux, il ressort qu'au total, 1.860 agents occasionnels ont rempli les conditions requises et ont bénéficié des contrats de travail administratifs ainsi que du mandatement de leurs salaires ; pour des raisons non encore élucidées, les dossiers de 255 agents figurant dans le répertoire, n’ont pas été transmis par les administrations dont ils relèvent, malgré les relances ; les dossiers de 361 autres agents occasionnels ne comportent pas la preuve de leur présence dans l’administration avant le 1er janvier 2008 et ont été par conséquent rejetés par la commission. En somme, sur les 2.476 agents concernés, 1.860 ont eu leur situation régularisée.
Par ailleurs, il est à signaler qu’à la suite de ces travaux, des ministères et Institutions de la République ont fait parvenir au ministère du Travail et de la Fonction Publique, de nouveaux cas concernant 572 agents occasionnels non répertoriés en 2019, aux fins de l’examen de leur situation administrative et en vue de leur reversement, le cas échéant, en agents contractuels de l’État.
En raison de la dimension sociale de ce dossier et pour procéder à son règlement global et définitif, le Conseil a marqué son accord pour que ces cas qui s’ajoutent soient soumis à l’appréciation de la commission ad hoc.
David DOLTAIRE
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