La nomination d'un rwandais à la tête de l’ANIP est diversement appréciée par les Béninois. Si pour certains, elle est bien pour d'autres au contraire, elle viole plusieurs dispositions des textes régissant la fonction publique en Republique du Bénin. 

Sosthène Tchéhou ADÉOSSI, Louis GOVOEYI et Oswald KINDJI, trois citoyens béninois ont saisi par un recours la Cour Constitutionnelle contre la nomination de Pascal NYAMULINDA au poste de Directeur général de l’ANIP. 

Les trois requérants estiment que la nomination d’un rwandais en lieu et place d’un béninois, et ceci, sans préciser la durée, constitue une violation de plusieurs articles du statut général de la fonction publique au Bénin. 

Après examen dudit recours, la Haute juridiction a rendu sa décision DCC 23-208 en date du 22 juin 2023 au terme de laquelle elle s’est tout simplement déclarée incompétente. C'est dire donc que l'intéressé, Pascal NYAMULINDA à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) poursuit sa mission pour laquelle le Chef de l'État lui a fait appel. 

David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel